Notre patois angevin
Ce langage populaire de nos campagnes de jadis, provoque toujours en nous un frémissement de nos proches ou lointaines racines paysannes.
Avec l'arrivée d'autres cultures, bienvenues sans doute, mais très envahissantes, débarquées d'autres continents, ce patrimoine pourrait se trouver un jour en péril.
Qui le sauvegardera ?
Qui sait, peut-être des gens que l'on attendait pas.
Un journal m'informe qu'on a servi un savoureux "thé aux rimiaux d'Anjou" un mardi à la médiathèque de Trélazé devant une cinquantaine de personnes. La photo montre une conteuse habillée d'un pantalon et d'une veste de travailleuse servant copieusement du Marc Leclerc et de l'Emile Joulain, tandis que derrière elle un accordéoniste lui donne la réplique. Leur association a nom : "La fille au Georges". Cette conteuse originaire de Vitré en Ille-et-Vilaine, a découvert les patoisants angevins par son fils, son école lui ayant donné un rimiau à apprendre. Un parler qui lui rappelle son gallo breton.
La pérennisation de nos oeuvres se ferait-elle grâce à des conteurs de médiathèques et petites salles conviviales ?
Pourquoi pas, je le souhaite.
Mes rimiaux sont accordés à ce genre.
Dans le n°119 du "journau d' nout' temps", publié en septembre 2010 par les Amis du Folklore et des Parlers d'Anjou, retrouvez 12 de mes rimiaux et quelques poèmes, rimes et malices en français.